Les thèmes abordés dans ce blog :
La centrifugeuse humaine du MEDES inaugurée!

Vivre et travailler dans l'espace pour de longues durées n'est pas sans conséquence. De nombreuses fonctions physiologiques sont en effet perturbées: redistribution des fluides dans l'organisme, atrophie musculaire, déminéralisation osseuse... La recherche vise à mieux comprendre ces phénomènes et à prévenir leurs effets sur les astronautes grâce à des contre-mesures.
La centrifugation permet de soumettre l'organisme à une gravité artificielle, simulant ainsi les contraintes de la gravité terrestre. Elle est actuellement la solution préventive la plus prometteuse pour prévenir les effets négatifs de l'impesanteur lors de missions de longue durée. L'ESA a ainsi développé une centrifugeuse à bras courts qui pourrait être embarquée dans les futurs vaisseaux interplanétaires ou dans la station spatiale internationale et permettrait de recréer de façon simple une gravité apparente.
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Cet équipement unique au monde, dont le MEDES est le premier organisme à posséder un exemplaire, a été réalisé par la société belge Verhaert sous contrat ESA. Le MEDES va dès 2008 engager un programme d'évaluation de la gravité artificielle comme contre-mesure à l'occasion d'une expérience de simulation cofinancée par l'ESA et le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES).
En complément aux études spatiales, cette centrifugeuse sera également mise à la disposition de la recherche médicale "terrestre". Elle permettra en effet de faire varier le niveau de gravité et d'en étudier les effets pour des études physiologiques fines (système cardiovasculaire, fonctions d'équilibre, ...).
Sources :
- Techno-Science.net
- Medes.fr
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Terraformation bactérienne
L'action primordiale pour y arriver est la modification ou la création d'une atmosphère de composition proche de celle de la Terre, composante essentielle au développement de la vie. On parle aussi d'ingénierie planétaire.
Il faut noter que chaque corps celeste candidat à la terraformation présente des conditions qui lui sont propres, rendant le processus spécifique pour chacun d'eux. Les principales études menées concernent la planète la plus proche de la nôtre : Mars. D'autres concernent Vénus, Europe (satellite de Jupiter) et Titan (satellite de Saturne), mais les conditions y semblent beaucoup plus difficiles à modifier.
Les images évoquées par Mars sont celles d'une planète rouge, sèche, rocailleuse... sans vie. Cependant, on y distingue des vallées érodées et les recherches semblent indiquer la présence d'anciens fleuves et d'anciennes mers. Or si l'eau, élément essentiel à la vie telle que nous la connaissons, a coulé sur Mars, où se trouve-t-elle aujourd'hui et peut-on la faire resurgir ? Ce sont les principales questions qui animent les débats autour de la terraformation de la planète...
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De plus, cette atmosphère est composée à 96% de CO2, pour seulement 0.13% d'O2, et n'offre pas de protection contre les rayons cosmiques ou les ultraviolets, destructeurs d'ADN. On pense qu'autrefois, l'atmosphère était beaucoup plus dense, toujours composée en majeure partie de CO2, ce qui permettait à de l'eau liquide de s'écouler. On sait que ce CO2 et cette eau disparus sont contenus dans les calottes polaires et le sol. Une quantité de CO2 suffisante pour hausser la pression jusqu'à 300 ou 600 mbar semble être présente. La solution la plus prométeuse aujourd'hui consisterait à déployer de grand mirroirs (une sorte de feuille d'aluminium géante) orientés de manière à faire fondre la glace de C02 des pôles martiens. Le dioxyde de carbonne ainsi dégagé densifiera l'athmosphère et accentuera l'effet de serre, réchauffant ainsi la planète rouge.
La température plus agréable et l'atmosphère plus dense engendrent un cercle vertueux qui réactive le cycle de l'eau, nécessaire au développement de la vie. La calotte polaire sud contient une quantité importante de glace d'eau libérée lors de sa fonte. Le sol en contient également sous forme de permafrost ou pergélisol. Si l'eau se répand à la surface de la planète, un immense océan (Oceanus Borealis) recouvrira l'hémisphère nord de la planète et les cratères de l'hémisphère sud formeront de grands lacs pratiquement circulaires.
Source : Wikipedia
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L'origine de la vie... et sa fin possible
Si la vie est bien la chose la plus précieuse sur Terre, alors la grande priorité de l'espèce humaine, son devoir, en tant qu'aboutissement pensant de cette molécule du vivant, devrait être la préservation de l'ADN contre toute extinction.
Cela passe bien-sur par la sauvegarde de la biodiversité, mais est-ce suffisant? Imaginez un instant que la pollution de notre Terre ai déjà atteint un seuil irréversible, ou encore qu'un astéroïde pulvérise notre planète... il restera alors bien peu d'ADN à sauver, quel que soient nos prises de consciences écologiques...
Quoi qu'il en soit, à terme, dans 1,6 milliard d'années, la transformation de notre soleil en "géante rouge" condamnera l'ensemble des formes de vie connues.
Alors doit-on en rester là ? La vie, l'ADN, ne serait qu'une expérience du système solaire, longue de 2 milliards d'années, et puis après plus rien ?
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Jusqu'à preuve du contraire, la vie dépend de l'ADN et la vie ne se trouve que sur Terre. Assurer la survie de cette molécule unique suppose que tous nos œufs ne soient pas dans le même panier...
De nos jours, la conquête spatiale consiste essentiellement à étudier les corps astraux qui nous entourent afin de comprendre notre environnement extra-planétaire. Cette phase de découverte se fait dans un soucis de non-perturbation des phénomènes observés (sauf quelques rares missions comme la sonde Deep Impact de la NASA).
Aujourd'hui notre politique spatiale implique de stériliser avec soin tout objet envoyé dans l'espace, mais, à l'inverse, ne serait-il pas temps d'envoyer quelques bouteilles à la mer au cas où il nous arriverait malheur?
Envoyer de l'ADN sur Titan ou sur Mars pose bien-sur des problèmes éthiques et scientifiques car cela parasitera leur étude par l'homme et car cela bouleversera certainement l'évolution future de ces environnements. Néanmoins, une fois la preuve apportée que la vie n'existe pas ou n'existe plus sur Mars, il faudra bien un jour se confronter à ses problèmes d'éthique et envisager une terraformation de la planète rouge...
Reste dès aujourd'hui la possibilité d'envoyer quelques bio-capsules contenant de l'ADN sous quelque forme que ce soit (algues, bactéries extremophiles, acides aminés en vrac...) vers des destinations plus lointaines, hors du système solaire. Ces bouées de sauvetage voyageront quelques milliers d'années avant d'atteindre leurs destinations, alors pourquoi retarder encore leur départ?
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News Astronomiques !
- ON DEMENAGE ! - 8/15/2015
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