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Quel est le point commun entre une plante, un lézard et vous ? Quel est le point commun à toute forme connue de Vie ? Une molécule : l'ADN. Dans 1,6 milliard d'années, la transformation du soleil en géante rouge condamnera la Terre. La Vie doit-elle en rester là ? Il est temps pour l'humanité de préparer ses valises pour l'espace... Ou de lancer quelques bouteilles d'ADN dans l'océan cosmique... pour préserver l'essentiel !

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Terraformation bactérienne

La terraformation (ou écogenèse), initialement issue de la science-fiction est la science étudiant la transformation de l'environnement naturel d'une planète, d'une lune ou d'un autre corps, afin d'y réunir les conditions permettant une vie de type terrestre, basée sur l'ADN.

L'action primordiale pour y arriver est la modification ou la création d'une atmosphère de composition proche de celle de la Terre, composante essentielle au développement de la vie. On parle aussi d'ingénierie planétaire.

Il faut noter que chaque corps celeste candidat à la terraformation présente des conditions qui lui sont propres, rendant le processus spécifique pour chacun d'eux. Les principales études menées concernent la planète la plus proche de la nôtre : Mars. D'autres concernent Vénus, Europe (satellite de Jupiter) et Titan (satellite de Saturne), mais les conditions y semblent beaucoup plus difficiles à modifier.

Les images évoquées par Mars sont celles d'une planète rouge, sèche, rocailleuse... sans vie. Cependant, on y distingue des vallées érodées et les recherches semblent indiquer la présence d'anciens fleuves et d'anciennes mers. Or si l'eau, élément essentiel à la vie telle que nous la connaissons, a coulé sur Mars, où se trouve-t-elle aujourd'hui et peut-on la faire resurgir ? Ce sont les principales questions qui animent les débats autour de la terraformation de la planète...


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Mars possède plusieurs points communs avec la Terre. Sa vitesse de rotation, l'inclinaison de son orbite ou l'aspect de sa surface laissent entrevoir des paysages modelés par des saisons proches de celles que connait la Terre. Le sol (régolithe) martien est composé de nombreux oxydes (SiO2 et Fe2O3 surtout). Cependant le climat actuel n'est pas tout à fait favorable, la température moyenne avoisine les -60°C et la pression atmosphérique est 160 fois inférieure à celle que l'on trouve sur Terre.

De plus, cette atmosphère est composée à 96% de CO2, pour seulement 0.13% d'O2, et n'offre pas de protection contre les rayons cosmiques ou les ultraviolets, destructeurs d'ADN. On pense qu'autrefois, l'atmosphère était beaucoup plus dense, toujours composée en majeure partie de CO2, ce qui permettait à de l'eau liquide de s'écouler. On sait que ce CO2 et cette eau disparus sont contenus dans les calottes polaires et le sol. Une quantité de CO2 suffisante pour hausser la pression jusqu'à 300 ou 600 mbar semble être présente. La solution la plus prométeuse aujourd'hui consisterait à déployer de grand mirroirs (une sorte de feuille d'aluminium géante) orientés de manière à faire fondre la glace de C02 des pôles martiens. Le dioxyde de carbonne ainsi dégagé densifiera l'athmosphère et accentuera l'effet de serre, réchauffant ainsi la planète rouge.

La température plus agréable et l'atmosphère plus dense engendrent un cercle vertueux qui réactive le cycle de l'eau, nécessaire au développement de la vie. La calotte polaire sud contient une quantité importante de glace d'eau libérée lors de sa fonte. Le sol en contient également sous forme de permafrost ou pergélisol. Si l'eau se répand à la surface de la planète, un immense océan (Oceanus Borealis) recouvrira l'hémisphère nord de la planète et les cratères de l'hémisphère sud formeront de grands lacs pratiquement circulaires.

Une atmosphère suffisamment dense, de l'eau en abondance, voilà un paradis pour certaines bactéries primitives de la Terre. Cette phase d'emploi de bactéries s'appelle l'écopoïèse. En effet, certains champions de la survie supportent l'absence d'oxygène dans l'air et pourraient donc proliférer dans les conditions créées sur Mars. Se nourrissant du CO2 pour la photosynthèse, ces bactéries introduiraient progressivement de l'oxygène dans l'air martien, ouvrant la voie à des plantes supérieures lorsque la pression partielle atteindra 1mbar. L'Homme devra attendre ensuite environ 900 ans pour se défaire de son masque à oxygène et respirer de l'air avec une pression partielle en oxygène de 120mbar, minimum vital. Le taux de CO2 devrait être aussi réduit par l'ajout de gaz inerte, comme l'azote. La génétique pourrait avoir un rôle dans ces opérations afin de créer des plantes réalisant la photosynthèse la plus efficace possible, pour accélérer le phénomène. Voilà comment certains scientifiques entendent créer une deuxième planète habitable dans notre système solaire. Cependant le processus est long, très onéreux et les technologies actuelles tout juste suffisantes...

Source : Wikipedia



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